Une devinette
On peut la réduire. On peut
l'agrandir. On peut la traverser et on peut la marcher.
Elle nous fait peur. Elle nous fait
pleurer. Elle nous rend fier et nous fait réfléchir.
C'est une chose qui confronte, qu'on
affronte, qui fait mal, qu'on s'imagine mal.
Parfois, on l'oubli, on l'accepte et on
la vie.
Certains désirent s'en protéger :
« Loin des yeux, loin du coeur ».
D'autres cherchent à se l'approprier :
« Je te garderai dans mon coeur ».
Au Nunavik, on la parcours en avion, en
bateau, quelques-un en motoneige...
...c'est la distance qui sépare deux
êtres!
Les petites choses
Je crois que le Nunavik a comme
avantage de permettre à ses passagers de réfléchir aux petites
choses. Que ce soit celles qui nous entourent, celles qu'on ne
voyaient pas, celles qu'on gardais en dedans, elles nous sautent au
visage, on les prend comme on prend un joyaux ou un enfant, on les
scrute et on les apprécie, ou on apprend comment les apprécier. À
l'occasion, ces petites choses deviennent grandes au point ou on se
sent tout petit ou tout seul, mais un court appel, une gentille
personne avec beaucoup d'écoute et on grandit à nouveau. Certaines
petites choses se perdent complètement et d'autres deviennent tout à
coup bien précieuses.
Les réalisations
Sentir qu'on évolue, quand on part de
là :
Qu'on est passé par là :
Et qu'on est rendu là :
Puvirnituq
Demain, je prend l'avion qui m'entraîne en
haut de la côte de la baie d'Hudson. Je reconnais que je suis
chanceux. Je le souhaiterais à n'importe qui. À toute personne qui
aime les découvertes, qui aime les gens, qui aime les paysages et
qui aime apprendre sur soi. Et à toutes celles qui veulent apprendre à
les aimer.
En tout cas, moi je vous aime, très chère.
Guillaume
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