mardi 19 février 2013

La devinette

Une devinette

On peut la réduire. On peut l'agrandir. On peut la traverser et on peut la marcher.
Elle nous fait peur. Elle nous fait pleurer. Elle nous rend fier et nous fait réfléchir.
C'est une chose qui confronte, qu'on affronte, qui fait mal, qu'on s'imagine mal.
Parfois, on l'oubli, on l'accepte et on la vie.
Certains désirent s'en protéger : « Loin des yeux, loin du coeur ».
D'autres cherchent à se l'approprier : « Je te garderai dans mon coeur ».
Au Nunavik, on la parcours en avion, en bateau, quelques-un en motoneige...

 
...c'est la distance qui sépare deux êtres!


Les petites choses

Je crois que le Nunavik a comme avantage de permettre à ses passagers de réfléchir aux petites choses. Que ce soit celles qui nous entourent, celles qu'on ne voyaient pas, celles qu'on gardais en dedans, elles nous sautent au visage, on les prend comme on prend un joyaux ou un enfant, on les scrute et on les apprécie, ou on apprend comment les apprécier. À l'occasion, ces petites choses deviennent grandes au point ou on se sent tout petit ou tout seul, mais un court appel, une gentille personne avec beaucoup d'écoute et on grandit à nouveau. Certaines petites choses se perdent complètement et d'autres deviennent tout à coup bien précieuses.


Les réalisations

Sentir qu'on évolue, quand on part de là :

Qu'on est passé par là :

Et qu'on est rendu là :


Puvirnituq

Demain, je prend l'avion qui m'entraîne en haut de la côte de la baie d'Hudson. Je reconnais que je suis chanceux. Je le souhaiterais à n'importe qui. À toute personne qui aime les découvertes, qui aime les gens, qui aime les paysages et qui aime apprendre sur soi. Et à toutes celles qui veulent apprendre à les aimer.

En tout cas, moi je vous aime, très chère.

Guillaume

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